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Channel: La Planète cunnilingus
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Cunnilingus fatal

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Nous avons déjà traité de ce thème du cunnilingus mortel Vampire's cunnilingus, Jennifer's body ou teeth.

Norinumi Suzuki cinéaste japonais des studio TOEI en fait également un thème dans deux de ces films majeurs du genre pinku eiga : sex & fury et le couvent de la bête sacrée.

Sex and fury : A la recherche des assassins de son père qui a eu l’excellente idée de semer quelques indices avant d’expirer (soit trois cartes représentant un cerf, un sanglier et un papillon), Ocho, joueuse professionnelle, ne reculera devant aucun sacrifice pour tuer tous les affreux. L’un d’entre eux, résolument abject, autoproclamé spécialiste de la défloration de vierges, mourra notamment des suites d’un cunnilingus fatal.

Cette histoire vous parle? On pense bien sur à Kill Bill de Quentin Tarantino que nous avons déjà identifié dans ce blog pour les dialogues de Pulp Fiction.

Ce film est soutenu par les prestations de Reiko Ike et Christina Lindberg il ne se passe pas un combat sans que l’athlétique Reiko ne finisse invariablement entièrement nue. Alléchant, n'est-ce pas!

 


SEX AND FURYpar gregwallace

Dans le couvent de la bête sacrée 2 nonnes se vautre dans la luxure Tandis que l’une d’elle pratique un cunnilingus sur sa partenaire, un jeu de montage vient expliciter la scène de façon évidente et osée (une langue s’affaire entre deux doigts), pour éviter de tomber dans la pornographie.

Le couvent de la bête sacrée fait également partie des genres Femmes en prison et films de nonnes nunsploitation

 

 

 


Sexe liquide univers de liqueur

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Ce vers de Paul Eluard pour introduire ce collage de Paul Eluard que j'ai découvert chez petite mélancolie. Vous ne connaissez pas encore c'est magnifique.

ELUARD PETITE MELANCOLIE

Paysage avec deux femmes nues

K.I.S.S.

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Le premier baiser au cinéma - pas si glamour le baiser hollywoodien.

The Kiss est un film américain réalisé par William Heise, sorti en 1896.

Est-ce vraiment un accronyme Kiss : Keep it simple, stupid

 

 Article dédié au visiteur inconnu : 1896 Premier Baiser au Cinéma

Envenenar marido com sexo oral

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Alors que nous dissertions sur le thème du cunnilingus fatal, voilà que la réalité s'en mêle (si c'est bien réelle et pas une querelle culturelle bien commune entre les pays d'amérique du sud).

En espagnol : el coño envenenado

Un mari a senti une odeur suspecte tandis que sa femme le suppliait de se livrer au sexe oral. Suspicieux, le mari a emmené sa femme à l'hôpital où les médecins ont constaté que du poison avait été versé dans son vagin.

Cela se passe au Brésil relayé par la version argentine de La razon et le huffingtonpost:

Um homem de 43 anos, de São José do Rio Preto, no Brasil, queixou-se de ter sido vítima de uma tentativa de homicídio por parte da mulher, que terá colocado veneno na vagina.
A polícia contou ao «Região Noroeste» que a mulher convidou o marido para a prática de sexo oral, mas quando ia para consumar o acto o homem sentiu um forte cheiro tóxico.
O homem ter-se-á dirigido de imediato ao hospital da cidade, onde realizou uma lavagem ao estômago, mas os médicos não encontraram nenhuma substância tóxica.
De acordo com a versão do marido, a mulher, que se encontra desaparecida, teria tentado envenená-lo depois de este lhe ter pedido o divórcio

A Brazilian man has accused his wife of trying to kill him by putting poison in her vagina and inviting him to have oral sex with her.

The man - identified only as a 43-year-old from Sao de Jose Rio Preto - realised something was afoot when he noticed a strange odour coming from his wife's private parts

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"La nymphe et le satyre" par Arthur Fischer, 1900

Satyr Satisfies Nymph

 

Le satyre n'est pas toujours celui qu'on croit

Entremet

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Reynald Drouhin Abril accaoui Agnès Pierron Alain Fisette Albert Mérat Alibat Alina Reyes Almodovar  Amalric  Amandine Doré  Anaïs Nim  André de Nerciat André Langaney Andy Shmushkin Anne Archet Anne Van Der Linden appolinaire  Aragon  Aristote  Aronofsky  Arrabal   Arthur Berzinh  Arthur Fischer  arthur H Aurélie Filippetti Avril balasko Ballivet  Bansky  Bartabas  Bashung  Bataille  batory  Bazbaz  BD Beaudelaire beineix belami Belleau Berzinsh Bouchet Bouguereau Brad Wallis Brassens Bukowski   cadoo Calixthe Beyala Candide Cantel cantique Carlos Carpenter Ceytaire Chanson Chapman   Char Chloé des lysses Christina Aguilera Cinéma Clovis Hugues Colette Renard Coluche Cortney Andrews courbet cultures Cécile Daumas Dalle Danse David Duchovny david Lafore de Beaulieu Derek Cianfrance Desnos Domergue donna summer Edmond Haraucourt Ellis Entremets Ernest Pignon Ernest ErotiqueWeb Ferrat Finney François Boucher François d'Alayrac Freud Félicien Rops Gainsbourg Gherasim Luca Gilles LANGOUREAU gravure Guillon Guy de Maupassant Hayâm Lamîs Mahjabîn Hegel  histoire  hitler  Hokusai  Holzinger  Houellebecq  humour Ingres Itami Jacques BRINDEJONT-OFFENBACH jacques Nam Jane campion Jane Hunt JEAN-LEON GEROME Jean-Louis Aubert Jeanne Moreau JM Castro Pietro Johannès Gros John Currin   Joséphine de Beauharnais Jules Pascin  Kate Moss  Kevin Smith  Kierkegaard  Koons  Lachapelle  Larry Clark  Laurenzi  Legman  Leonard Cohen  leroux Lexique Lichtenstein Lio Littérature Lobel Riche Loïc Decrauze Lucie Delarue Lucio Dornano Manara Manet Mapplethorpe Marcel Vertes Marcus Piggott Marie de Hérédia Mark RuffaloMarlène Dumas Martin Van Maele Masson Matisse Meg Ryan Meredith-Goujon  Mert Alas  mia engberg  Michael von ZichyMichal Tokarczuk Michel-Ange Mila Kunis   Millie Jackson  Miss Tic  Musset  MV Martial  Nabokov  Namio Harukawa  Napoléon Natalie Portman Nikola Tamindzic Norinumi Suzuki Odile Buisson  odyl  Olivia Berardinis  Orson Welles  Ouraken  Ovide  Ovidie  Pascal  Paul Eluard  Paul Emile DEBRAUX Paul Valéry peinture Petites histoires Philippe Brenot Philippe De Jonckheere Photo Picasso Pierre Louÿs Pinocchio Planète cunnilingus Politiqueposada positions Poésie Proust Psy Rabelais Radiguet Reiser Religions Rene Almanza René Char Renée Vivien  Riebeek  Rimbaud  Rolling Stones  Ronsard Rémès Sade Samantha Wolovsaudek Scarlett  Schatz  Science  Sergio Escobar  Shakespeare  Shu Qi  Susanna Moore  Swang  Tarantino  Tarun Tejpal  Teraoka  Thiéfaine  Thomas Fersen  théatreThéophile Gauthier  Tom Wolfe  Toshio Saeki  Trevor Watson  Télé  Ungerer  Van Maele  Venus Verlaine Vidéo Vlad Gansovsky Voltaire Wegener  Young-Hae Chang  Zoran Naskovski  Évaryste Parny 

 

Sodomy law et criminalisation du cunnilingus

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C'est pas drole mais limite risible : dans un certain nombre d'états américains les sodomy law criminalisent Sodomie, fellation et cunnilingus. Mais ce n'est pas tout il y a également les fornication laws : plus d’une vingtaine d’Etats américains conservent des lois criminalisant l’adultère (cf l'affaire général Petraeus et dix Etats comme la Virginie interdisent les rapports sexuels avant le mariage.

Le débat oppose moralité publique d'un coté et droit à la vie privée (right to privacy) et principe d’égalité de l'autre (Protection du XIV amendement de la Constitution américaine (equal protection clause))

Revenons à la criminalisation du cunnilingus :

In 1989, in State v. Moppin,68 the Kansas Supreme Court decided by a vote of 6-1 that cunnilingus did not constitute a violation of the state’s sodomy law. "We conclude that cunnilingus is not an act of "sodomy" as that term is defined by statute[.]"69 No analysis was given. The practical application of this decision is that, even though the Kansas sodomy law applied on its face to people of the same sex, only Gay men could be prosecuted under it.

The Kansas legislature reacted swiftly to this decision. In 1990, it enacted a statute70 to amend the sodomy law to include "oral-genital stimulation between the tongue of a male and the genital area of a female[.]"71 This law bluntly excluded relations between two women from its scope, but also reinstated criminal penalties for a single form of consensual sodomy between persons of the opposite sex.

Showing again what a sloppy legislature Kansas has, in 1991, the sodomy law was amended again77 to "correct" the errors of the 1990 law in criminalizing heterosexual cunnilingus and keeping legal Lesbian cunnilingus. The new statute revised the definition of the oral portion of the sodomy proscription to "oral contact or oral penetration of the female genitalia or oral contact of the male genitalia[.]"78

Sodomy law

Summary Period: Kansas has shown no inclination to repeal its sodomy law. The Kansas Supreme Court interpreted the law as not outlawing cunnilingus. The legislature quickly responded with a statute that, probably unwittingly, made only heterosexual cunnilingus illegal. It then moved to "correct" that problem by eliminating the gender references.

 

Praxis cunnilinguistique

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En 1967, Carolee Schneemann réalise Fuses. Film de 18 minutes, en 16 mm. Il s'agit d'un montage de scènes tournées chez eux par Schneemann et son compagnon James Tenney sur une période de deux ans, où on les voit faire l'amour. Seul le chat Kitch assiste aux ébats. C'est un collage : les scènes érotiques, que l'on ne fait parfois que deviner, se succèdent, fondues dans des couleurs orangé, vert ou bleu ; elles sont tantôt éclairées, tantôt à contre-jour, et on perçoit les changements de saison. Carolee Schneemann est intervenue sur le film qui est coloré, raturé, parsemé de tâches,couvert parfois de formes végétales. On voit tantôt le couple à une distance relative, tantôt lacaméra se rapproche et filme en gros plan les parties génitales, la vulve de Carolee Schneemann, le pénis en érection ou au repos de James Teney. Les deux corps sont parfois montrés seuls et selon un mode équivalent, nus et allongés, dans un mouvement de caméra qui s'attarde sur les différentes parties du corps. Des actes érotiques tabous ou interdits légalement dans les années soixante au Etats-Unis sont explicitement montrés : fellation et cunnilingus.

 

Film érotique et sensuel entre un homme et une femme Carolee Schneemann ne touche pas au male gaze (regard masculin)et là est probablement le noeud du problème : elle tente de construire, en parallèle de ce regard masculin, un regard féminin. Elleest accusée de naïveté théorique. Voir critique

Fuseset Meat Joy par exemple), objets d'un désir masculin, et enfin sur l'usage du nu féminin et la focalisation sur le vagin en général. Carolee Schneemann résume cette histoire avec humour dans la performance Vulva's School

Vulva goes to school and discovers she doesn't exist.

Vulva deciphers Lacanand Baudrillard and discovers she is only a sign, a signification of the void, of absence, of what is not male

Vulva decodes feminist constructivist semioticsand realizes she has no authentic feelings at all; even her erotic sensations are constructed by patriarchal projections, impositions and conditioning

Vulva interprets essentialist feminist texts and paints her face with her menstrual blood,howling when the moon is full

Vulva learns to analyze politics by asking "Is this good for Vulva ?"

L'origine du monde (Rediffusion)

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Le visage de LOM ne va pas changer notre vision du tableau de Gustave Courbet. Joanna Hifferrnan la belle irlandaise physionomie de Joanna est « élastique »

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Gustave Courbet Le sommeil

Critique de l'origine du monde par Bertrand Naivin surart11

Un sexe opaque. Voici comment nous pourrions qualifier cet étrange tableau peint par Gustave Courbet en 1866. Après des siècles pendant lesquels cet objet de désirs fut lissé, qu'à cet orifice la peinture préféra l'innocence de la planéité, gommant ainsi le péché originel, ce petit tableau du peintre de Barbizon écorche notre regard par cette masse sombre qu'il peut être encore dur aujourd'hui de contempler sans rougir.

Fidèle à son désir de réalité, l'artiste nous met ici face à notre matérialité la plus crue, rappelant avec ces poils indomptables qu'avant d'être homme, nous sommes bêtes. Le sexe n'est alors plus re-présenté, mais bien présenté dans toute sa force primitive. Cette matrice si justement nommée l'origine du monde nous confronte ainsi aux sources de notre humanité: un corps fait de poils, de chair, de souffrance et de plaisir. Un corps sauvage. Un corps qui ,après s'être si longtemps tu, vit, jouit, excite. La nudité selon Courbet n'a dès lors plus la légèreté diaphane de l'allégorie ou du mythe, mais au contraire la lourdeur de la terre, de la chair, du corps du monde. Aussi cette oeuvre marque-t-elle un tournant dans l'histoire du nu artistique.

LOM de Courbet

hdorigine

Des premières représentations primitives aux seins et phallus hyperboliques ,en devenant oeuvre d'art, celui-ci fut toujours recouvert du voile du symbole. Image de la fertilité, allégorie de toutes les vertus, représentation du Beau idéal antique, la nudité n'a jamais cessé d'être vêtue de concepts. Aussi, lorsque le peintre français vend ce tableau à Khalil-Bey, un diplomate turc, nous comprenons qu'il ne pourra être vu que sous un drap. Comment en effet ne pas être choqué par la vue de ce sexe si présent, et surtout si animal. Car c'est également ce qui est ici en jeu. Courbet tourne donc le dos avec ce corps sans visage, avec ce sexe vrai, à toute une pensée occidentale qui depuis l'Antiquité grecque jusqu'aux Lumières voyait en l'humanité l'histoire d'une séparation totale avec nos origines animales. L'homme serait un être insulaire, unique, vouéà la perfection. L'artiste réaliste, quant à lui, nous enjoint à assumer notre primalité en acceptant ces poils qu'Ingres se serait empressé de bannir. Le corps s'offre alors dans toute sa brutalité au regardeur impressionné par tant de matérialité. Tout comme avec la photographie, la réalité commence à frapper à la porte de l'art. Coïncidence?...

 


Blessure mystérieuse

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Un visiteur en provenance de Cahier caché me fait découvrir le blog de delincertitude et ses dessins érotiques et le choix de ses textes.

Je me permets de faire référence à son blog en lui empruntant ce dessin

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Elle n'était plus que la blessure mystérieuse qui s'ouvre comme une bouche, saigne comme un cœur, et vibre comme une lyre.

Je découvre Henri Barbusse et son oeuvre l'enfer.

 

Culilliputien

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Un nouveau mot pour ce calin de liliputien.

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Hallucination lilliputienne, en médecine, un trouble de la perception par lequel le sujet croit apercevoir de petits objets ou animaux.

Je vois des clitoris partout c'est mon Hallucination lilliputienne. Pourvu que ce ne soit pas mon reflet dans la glace.

Billet d'humeur

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En redécouvrant cette photo de Ruslan Lobanov j'ai pensé

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Je hume, Je respire et je voulais connaitre tous les mots désignant le sens de l'odorat et il y a eu Baudelaire, la chevelure

Ô toison, moutonnant jusque sur l'encolure!
Ô boucles! Ô parfum chargé de nonchaloir!
Extase! Pour peupler ce soir l'alcôve obscure
Des souvenirs dormant dans cette chevelure,
Je la veux agiter dans l'air comme un mouchoir!

La langoureuse Asie et la brûlante Afrique,
Tout un monde lointain, absent, presque défunt,
Vit dans tes profondeurs, forêt aromatique!
Comme d'autres esprits voguent sur la musique,
Le mien, ô mon amour! nage sur ton parfum.

J'irai là-bas où l'arbre et l'homme, pleins de sève,
Se pâment longuement sous l'ardeur des climats;
Fortes tresses, soyez la houle qui m'enlève!
Tu contiens, mer d'ébène, un éblouissant rêve
De voiles, de rameurs, de flammes et de mâts:

Un port retentissant où mon âme peut boire
À grands flots le parfum, le son et la couleur
Où les vaisseaux, glissant dans l'or et dans la moire
Ouvrent leurs vastes bras pour embrasser la gloire
D'un ciel pur où frémit l'éternelle chaleur.

Je plongerai ma tête amoureuse d'ivresse
Dans ce noir océan où l'autre est enfermé;
Et mon esprit subtil que le roulis caresse
Saura vous retrouver, ô féconde paresse,
Infinis bercements du loisir embaumé!

Cheveux bleus, pavillon de ténèbres tendues
Vous me rendez l'azur du ciel immense et rond;
Sur les bords duvetés de vos mèches tordues
Je m'enivre ardemment des senteurs confondues
De l'huile de coco, du musc et du goudron.

Longtemps! toujours! ma main dans ta crinière lourde
Sèmera le rubis, la perle et le saphir,
Afin qu'à mon désir tu ne sois jamais sourde!
N'es-tu pas l'oasis où je rêve, et la gourde
Où je hume à longs traits le vin du souvenir?

Charles Baudelaire

Pour Sandokan

Le combat de Laïs et Philante

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Un jour le dieu Amour résolu de soumettre à son pouvoir le monde de Pan. Pan désigne Philante le satyre pour le combat face à Laïs championne du dieu Amour. Le combat durera 15 jours au bout duquel Philante s'évanouit et Pan s'avoue vaincu.

Ce poème de la fin du XVI siècle intitulé la bouquinade fut attribuéà Pierre de Ronsard.

Ci dessous les vers décrivant la belle Laïs

Un ventre aboutissant en un petit gazon,
Mollement duveté d'une blonde toison,
Dont les menus filets, agencés en pantière*
.
De tous Vits passagers arrêtaient la Carrière ;
La cime de ce mont, chaude, se départait
En deux bords rougissans, entre lesquels flottait
Un empoix écumeux, dont la liqueur gluante
Avait de mille Vits noyé la soif ardante ;
Deux cuisses rejoignaient cet amoureux ruisseau
Qui, brusques, maniaient celui qui de cet eau
Voulait goûter le miel.

*filets d'oiseleur

Vous pouvez retrouver ce poème chez Poésie érotique.

Quand au temple nous serons

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Quand au temple nous serons
Agenouillés, nous ferons
Les dévots selon la guise
De ceux qui pour louer Dieu
Humbles se courbent au lieu
Le plus secret de l'église.

Mais quand au lit nous serons
Entrelacés, nous ferons
Les lascifs selon les guises
Des amants qui librement
Pratiquent folâtrement
Dans les draps cent mignardises.

Pourquoi donque, quand je veux
Ou mordre tes beaux cheveux,
Ou baiser ta bouche aimée,
Ou toucher à ton beau sein,
Contrefais-tu la nonnain
Dedans un cloître enfermée ?

Pour qui gardes-tu tes yeux
Et ton sein délicieux,
Ta joue et ta bouche belle ?
En veux-tu baiser Pluton
Là-bas, après que Charon
T'aura mise en sa nacelle ?

Après ton dernier trépas,
Grêle, tu n'auras là-bas
Qu'une bouchette blêmie ;
Et quand mort, je te verrais
Aux Ombres je n'avouerais
Que jadis tu fus m'amie.

Ton test n'aura plus de peau,
Ni ton visage si beau
N'aura veines ni artères :
Tu n'auras plus que les dents
Telles qu'on les voit dedans
Les têtes des cimeteres.

Donque, tandis que tu vis,
Change, maîtresse, d'avis,
Et ne m'épargne ta bouche :
Incontinent tu mourras,
Lors tu te repentiras
De m'avoir été farouche.

Ah, je meurs ! Ah, baise-moi !
Ah, maîtresse, approche-toi !
Tu fuis comme faon qui tremble.
Au moins souffre que ma main
S'ébatte un peu dans ton sein,
Ou plus bas, si bon te semble. 

Pierre de Ronsard

 

Péché Vé-Miel

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Tes lèvres intimes, tes lèvres ultimes,

Ouvrant le buisson à d'autres chansons

Aiment qu'on les goutent, offre-toi bien toutes

Je suis une abeille avide du miel tes lèvres

du miel sur tes lèvres, liqueur sans pareil

et péché vé-miel

 

Péché-Vé-miel

Pierre Louki

Vers Bissextil

 


Kugelrunda : Rondement cunni

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Impressionnantes aquarelles d'un artiste anonyme tchèque selon le fascicule Kugelrunda publié en Allemagne.

The book features 32 plates after watercolors of erotic art by an unknown Czech artist, circa 1920. The images consist primarily of mature corpulent women in explicit poses and/or engage in sexual conduct. Also includes a one-page preface with TEXT IN GERMAN. Touch of rubbing to portions of the illustrated card wrapper's edges, but an otherwise as new book.

Riverso me propose la traduction de Kugelrunda par ronde comme un ballon, (ce terme doit être attribué aux femmes enceintes on trouve des photos de ventres de femmes enceintes) et par grassouillette.

J'ai découverts cette oeuvre chez au carrefour de l'étrange mais l'influence ne peut être deNamio Harukawa si cet opuscule est de 1920 puisque Namio est né en 1932. Ce pourrait donc être l'inverse.

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J'aurais pu intituler ce billet le sourire des femmes rondes.

On trouve une peinture où la femme ne sourit pas

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Scène de viol classique dans l'histoire de la peinture Rubens le viol des filles de Leucippe par exemple ou Titien le viol de lucrèce, ou la même scène par Tintoret.

Les femmes rondes souriantes comme chez Namio Harukawa répondent à cette violence masculine.

Enjambement

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L'enjambement est un procédé poétique marquant le débordement syntaxique d’un vers sur le vers. Il peut être accentué par le rejet, élément bref isolé par une coupe marquée, au début de vers 2.

Du jambon rose et blanc parfumé d'une gousse

D'ail, - et m'emplit la chope immense, avec sa mousse

Le très jeune Arthur Rimbaud a 15 ans il rend compte dans ses premiers poèmes de ses premiers émois, fuguaces et libres comme une fugue de Charleville à Charlerois. Les cahiers de Douai

Les baisers s'égrènent Première soirée adolecent timide, la maline et Nina femme est manipulatrice, il a vu la déchéance de Vénus et enfin Au cabaret Vert, l'adolescent a finit sa mue et son voyage, des sens il passe à la chair, de la sensualité il passe à l'érotisme.

Au cabaret vert, cinq heures du soir

Depuis huit jours j'avais déchiré mes bottines
Aux cailloux des chemins. J'entrais à Charleroi.
- Au Cabaret-Vert : je demandais des tartines
Du beurre et du jambon qui fût à moitié froid.

Bienheureux, j'allongeai les jambes sous la table
Verte : je contemplai les sujets très naïfs
De la tapisserie. - Et ce fut adorable,
Quand la fille aux tétons énormes, aux yeux vifs,

- Celle-là, ce n'est pas un baiser qui l'épeure ! -
Rieuse, m'apporta des tartines de beurre,
Du jambon tiède, dans un plat colorié,

Du jambon rose et blanc parfumé d'une gousse
D'ail, - et m'emplit la chope immense, avec sa mousse
Que dorait un rayon de soleil arriéré.

Je suis seul à lire gousse et d'être autant excité par cette opulence de beurre et de jambon rose.

J'aurais l'outrecuidance de conseiller àFabrice Luchini de marquer un petit temps entre gousse et ail pour rendre compte de la canaillerie de ce gamin génial.

Rimbaud peut continuer sa route, à pied mais libre dans ses enjambements.

Je m'en allais, les poings dans mes poches crevées ;
Mon paletot aussi devenait idéal ;
J'allais sous le ciel, Muse ! et j'étais ton féal ;
Oh ! là là ! que d'amours splendides j'ai rêvées !

Les similitudes

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Les tentures se soulevèrent et les étranges beautés qui se pressaient derrière le rideau s’avancèrent vers moi, les unes à la suite des autres.

Ce furent d’abord des tiédeurs vagues, des vapeurs mourantes d’héliotrope et d’iris, de verveine et de réséda qui me pénétrèrent avec ce charme si bizarrement plaintif des ciels nébuleux d’automne, des blancheurs phosphoriques des lunes dans leur plein, et des femmes aux figures indécises, aux contours flottants, aux cheveux d’un blond de cendre, au teint rosé bleuâtre des hortensias, aux jupes irisées de lueurs qui s’effacent, s’avancèrent, tout embaumées, et se fondirent dans ces teintes dolentes des vieilles soies, dans ces relents apaisés et comme assoupis des vieilles poudres enfermées, durant de longues années, loin du jour, dans les tiroirs de commodes à ventre.

Puis la vision s’envola et une odeur fine de bergamote et de frangipane, de moos-rose et de chypre, de maréchale et de foin qui traînait çà et là, mettant comme une de ces touches sensuelles de Fragonard, un papillotage de rose dans ce concert de fadeurs exquises, jaillit, pimpante, énamourée, cheveux poudrés de neige, yeux caressants et lutins, grands falbalas couleur d’azur et de fleur de pêcher, puis s’effaça peu à peu et s’évanouit complètement.

A la maréchale, au foin, à l’héliotrope, à l’iris, à toute cette palette de nuances lascives ou calmées, succédèrent des tons plus vifs, des couleurs enhardies, des odeurs fortes : le santal, le havane, le magnolia, les parfums des créoles et des noires.

Après les fluides légers, les glacis vaporeux, les senteurs caressantes et ensommeillées ; après les roses affaiblis et les bleus mourants, après les surjets de couleurs et les réveillons des tropiques, crièrent bêtement les rabâcheries vulgaires : lourdeur des ocres, pesanteur des gros verts, épaisseur des bruns, tristesse des gris, bleuissement noir des ardoises ; et de lourds effluves de seringat, de jacinthe, de portugal, rirent de toute leùr face béatement radieuse, de toute leur face de beautés banales aux cheveux noirs et pommadés, aux joues laquées de rouge et plâtrées de talc, aux jupes tombant sans grâce, le long de corps veules et gras. Puis vinrent des apparitions spectrales, des enfantements de cauchemars, des hantises d’hallucination, se détachant sur des fonds impétueux, sur des fonds de vert-de-gris sulfuré, nageant dans des brumes de pistache, dans des bleus de phosphore, des beautés affolées et mornes, trempant leurs appas étranges dans la sourde tristesse des violets, dans l’amertume brûlante des orangés, des femmes d’Edgar Poe et de Baudelaire, des poses tourmentées, des lèvres cruellement saignantes, des yeux battus, par d’ardentes nostalgies, agrandis par des joies surhumaines, des Gorgones, des Titanides, des femmes extra-terrestres, laissant couler de leurs jupes fastueuses des parfums innommés, des souffles d’alanguissement et de fureur qui serrent les tempes, déroutent et culbutent la raison mieux que la vapeur des chanvres, des figures du grand maître moderne, d’Eugène Delacroix.

Ces évocations d’un autre monde, ces embrasements sauvages, ces tonalités crépusculaires, ces émanations surexcitées disparurent à leur tour et un hallali de couleurs éclata, prestigieux, inouï.

Un ruissellement d’étincelles de pourpre, une fanfare de senteurs décuplées et portées à leur densité suprême, une marche triomphale, un éblouissement d’apothéose parurent dans le cadre de la porte et des filles étalant sur leurs jupes somptueuses toute la fougue, toute la magnificence, toute l’exaltation des rouges, depuis le sang carminé des laques jusqu’aux flambes du capucine, jusqu’aux splendeurs glorieuses des saturnes et des cinabres, tout le faste, tout le rutilement, tout l’éclat des jaunes, depuis les chrômes pâlis jusqu’aux gommes-guttes, aux jaunes de mars, aux ocres d’or, aux cadmium, s’avancèrent, chairs purpurines et débordées, crinières rousses et sablées de poudre d’or, lèvres voraces, yeux en braises, soufflant des haleines furieuses de patchouli et d’ambre, de musc et d’opopanax, des haleines terrifiantes, des lourdeurs de serres chaudes, des allégro, des cris, des autodafés, des fournaises de rouge et de jaune, des incendies de couleurs et de parfums.

Puis tout s’effaça, et alors les couleurs primordiales : le jaune, le rouge, le bleu, les parfums pères des odeurs composées : le muse-tonkin, la tubéreuse, l’ambre, parurent et s’unirent devant moi en un long baiser.

A mesure que les lèvres se touchaient, les tons faiblissaient, les senteurs se mouraient ; comme les phénix qui renaissent de leurs cendres, ils allaient revivre sous une autre forme, sous la forme des teintes dérivées, des parfums originaires.

Au rouge et au jaune succéda l’orange ; au jaune et au bleu, le vert ; au rose et au bleu, le violet ; les non-couleurs même, le noir et le blanc parurent à leur tour et de leurs bras enlacés tomba lourdement la couleur grise, une grosse pataude qu’un baiser rapide du bleu dégrossit et affina en une Cydalise rêveuse : la teinte de gris-perle.

Et de même que les tons se fondaient et renaissaient différents, les essences se mêlèrent, perdant leur origine propre, se transformant suivant la vivacité ou la langueur des caresses en des descendances multiples ou rares : maréchale, à base de musc, d’ambre, de tubéreuse, de cassie, de jasmin et d’orange ; frangipane extraite de la bergamote et de la vanille, du safran et des baumes de musc et d’ambre ; jockey-club issu de l’accouplement de la tubéreuse et de l’orange, de la mousseline et de l’iris, de la lavande et du miel.

Et d’autres... d’autres... nuances du lilas et du soufre, du saumon et du brun pâle, des laques et des cobalts verts, d’autres... d’autres... le bouquet, la mousseline, le nard, éclataient et fumaient à l’infini, claires, foncées, subtiles, lourdes.

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Je me réveillai — plus rien. — Seule, au pied de mon lit, Icarée, ma chatte, avait relevé son cuissot de droite et léchait avec sa langue de rose sa robe de poils roux.

 

Joris Karl Huysmans

Les similitudes

A théodore Hannon

Croquis parisien 1880

Le sourire des femmes rondes

Excitant lexique

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La sonorité fait penser à un cheval sur les pavés, je gabahote. Car si baiser est bien, gabahoter est mieux

Rien à voir avec l'honnête et insipide président de région, gamahuchons

 

Et si le gamahutage ne se fait pas à l'étage mais au sous sol c'est que son origine serait musicale gama-ut le son le plus bas de la gamme.

 

La gougnotte se fait lécher la motte par la gouine fouineuse. Sans gougnafier la gougne se goinfre.

 

N'otons pas le Langotter de Sade ou Flaubert

 

Vous pouvez retrouver ses mots dans le dictionnaire érotique moderne de 1864 d'Alfred Delvau

savoir17

 

Gnougnougnaffer fait également un bruit de bouche et que pourrait-il faire de mieux à la femme d'André pour se venger d'André dont il vient d'apprendre à l'enterrement de sa femme qu'il (André, son chef du contentieux, le si parfait monsieux dupneu) lui broutait le minou. Veuf et cocu le même jour c'est trop.

Ou bien frapper André
Ou bien gnougnougnaffer la femme d'André
Sur son balcon


Jacques Brela jeun

 

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