Je vous ai proposé Ma source ce matin. Je vous propose les délicieuses chutes des Lettres de Guy de Maupassant à Gisèle d'Estoc en 1881 année de leur rencontre. Quand au lien entre Ma source et Gisèle une lettre parlerait de cette douce faveur que votre ardeur réclame.
Je vous baise les pieds... et les lèvres... et je m'arrête longtemps entre les deux extrêmes.1881
Mille baisers. La moitié dans le département Bourget (tête), l'autre moitié dans le département Maupassant (c...). 1881
Mille baisers partout, aux extrémités, sur les pointes et dans les creux. 1881
Adieu ma belle amie, je vous embrasse dans tous les coins et cavités. 1881
Adieu ma belle amie, je vous embrasse en toutes vos ouvertures ! 1883
Gisèle d'Estoc reste un mystère. Elle avait 17 ans quand elle rencontre Guy de Maupassant. Quant au Cahier d'Amour, où Gisèle d'Estoc fait le récit de sa liaison avec l'écrivain, ce texte, publié deux fois par Pierre Borel, demeure suspect, le manuscrit original ayant disparu. Correspondance
Après Paul Verlaine, Guy de Maupassant, Guillaume Appolinaire va prendre une place plus importante dans les références de cette anthologie du cunnilingus.
En 1915, Guillaume demande à Madeleine Pagès de copier les poèmes qui sont joints à leur correspondance. Excepté les poèmes secrets.
Ce poème est pour toi seule Madeleine Il est un des premiers poèmes de notre désir Il est notre premier poème secret ô toi que j`aime Le jour est doux et la guerre est si douce. S`il fallait en mourir !!
(...)
Huitième porte de la grande beauté de mon amour Ô mon ignorance semblable à des soldats aveugles parmi les chevaux de frise sous la lune liquide des Flandres à l`agonie ! Ou plutôt comme un explorateur qui meurt de faim de soif et d`amour dans une forêt vierge Plus sombre que l`Érèbe Plus sacrée que celle de Dodone Et qui devine une source plus fraîche que Castalie Mais mon amour y trouverait un temple Et après avoir ensanglanté le parvis sur qui veille le charmant monstre de l`innocence J`y découvrirais et ferais jaillir le plus chaud geyser du monde Ô mon amour, ma Madeleine Je suis déjà le maître de la huitième porte
Joris Karl Huysmans, le fonctionnaire du ministère de l'intérieur (je déconne il est bien plus que cela) nous offre un poème qui ne sera pas délectable pour les palais délicat. Avec l'auteur A rebours, 1884, doit-on penser que la décadence peut-elle être un dépassement (A rebours fut un livre de chevet de S. Gainsbourg)? Grand critique littéraire et d'art Jamais on a si bien, si hautement écrit sur les artistes modernes selon Claude Monet
Voilà donc :
Sonnet Saignant
Ainsi qu'un coeur brisé, ton cul saigne, mignonne. Les règles, à grands flots coulent, et, affamé D'amour et de mucus, faune enthousiasmé Je bois ton vin sanglant et je me badigeonne
Les lèvres d'un carmin vaseux qui me goudronne Et moustache et langue. - Ah ! dans ton poil gommé Par les caillots fondus, j'ai mainte fois humé Une odeur de marine, et, pourtant ça t'étonne
Que je puisse avaler ton gluten sans dégoût ? - Mais c'est le vrai moment pour un homme de goût De barbouiller sa bouche au suc rouge des règles
Alors que les Anglais ont débarqué joyeux : Pour activer le flux, vite l'ergot des seigles. Car si baiser est bien, gabahoter est mieux !
(publié dans "Le Nouveau Parnasse Satyrique du dix-neuvième siècle", Ed. Henry Kistemaeckers, Bruxelles, 1881.)
Fut-il punit de ces vers?
Atteint d’un cancer de la mâchoire, J.-K. Huysmans périt dans d’atroces souffrances.
Les délicieux jeux de langues de Simonne Michel Azais, dans les poèmes interdits, Goelette, 1953
Jeux
Il attarde sa langue au creux brûlant de l'aine Avant de l'introduire en plus discret endroit
Langue
Telle un pétale au bouton qui l'appelle Et d'un rose aussi pur Et d'aussi ferme émoi Langue qui sauras mieux amignarder ma lèvre Et la vouloir perler Que le jeu de ses doigts Langue qui me boiras Quand je boirai la sève Affleurée doucement à si troublant état Langue qui me feras crier d'éblouissance Amie de mon plaisir Je m'entrouvre pour toi.
Lors Tes lèvres d’amour entrouvriront ma vulve Et boiront mon désir Comme on boit un vin fou Ce désir Qui courait au long de mon Échine Et faisait se cambrer mes reins A ton toucher si doux Lors Je ne saurai plus si c’est moi que tu aimes Ou seulement Ta joie De me donner l’amour.
Ah, les beaux intérieurs peints par Georges Delfau. Delfau peintre de la sexualité des petits bourgeois, la cinquantaine bedonnante, calvitie et permanente, télévision dans le salon et tout semble se passer très bien dans ces petits intérieurs domestiques, rien à voir avec l'intérieur beaucoup plus connu d'Edgar Degas.
Il n’est pas certains cependant que Degas ait donné ce titre, Le Viol, au tableau. Ainsi, lorsqu’il le vend à Durand-Ruel en 1909, il est intitulé plus laconiquement Intérieur (scène d’intérieur). Certains de ses exégètes, eux, Ernest Rouart ou Paul-André Lemoisne, affirment que Le Viol est bien le titre voulu par Degas. L’hésitation entre un titre anodin, neutre, banal, et un autre, expressément dramatique, révèle toute l’ambiguïté de l’oeuvre. S’il ne s’agît que d’une scène d’intérieur, comme la peinture en a fourni des centaines, pourquoi cette impression de violence.
Voilà de quoi est fait le chant symphonique de l'amour qui bruit dans la conque de Vénus Il y a le chant de l'amour de jadis Le bruit des baisers éperdus des amants illustres Les cris d'amour des mortelles violées par les dieux Les virilités des héros fabuleux érigées comme des cierges vont et viennent comme une rumeur obscène Il y a aussi les cris de folie des bacchantes folles d'amour pour avoir mangé l'hippomane secrété par la vulve des juments en chaleur Les cris d'amour des félins dans les jongles La rumeur sourde des sèves montant dans les plantes tropicales Le fracas des marées Le tonnerre des artilleries où la forme obscène des canons accomplit le terrible amour des peuples Les vagues de la mer où naît la vie et la beauté Et le chant victorieux que les premiers rayons de soleil faisaient chanter à Memnon l'immobile Il y a le cri des Sabines au moment de l'enlèvement Le chant nuptial de la Sulamite
Je suis belle mais noire Et le hurlement de Jason Quand il trouva la toison Et le mortel chant du cygne quand son duvet se pressait entre les cuisses bleuâtres de Léda Il y a le chant de tout l'amour du monde Il y a entre tes cuisses adorées
Madeleine
La rumeur de tout l'amour comme le chant sacré de la mer bruit tout entier dans le coquillage
Ce poème secret pour Madeleine est le pendant du chant d'amour dans sa version publiée.
Le chant d’amour
Voici de quoi est fait le chant symphonique de l'amour Il y a le chant de l'amour de jadis Le bruit des baisers éperdus des amants illustres Les cris d'amour des mortelles violées par les dieux Les virilités des héros fabuleux érigées comme des pièces contre avions Le hurlement précieux de Jason Le chant mortel du cygne Et l’hymne victorieux que les premiers rayons de soleil ont fait chanter à Memnon l'immobile Il y a le cri des Sabines au moment de l'enlèvement Il y a aussi les cris d'amour des félins dans les jongles La rumeur sourde des sèves montant dans les plantes tropicales Le tonnerre des artilleries qui accomplissent le terrible amour des peuples Les vagues de la mer où naît la vie et la beauté
Baffo (1694 - 1768) ne veut pas de métaphores, il donne à la sexualité les noms qu'elle a dans la bouche commune, et l'obscénité de la langue parlée accède alors à sa pleine dignité. Toutes les hyperboles, périphrases, équivoques, toutes les figures du langage érotique de son temps, langage malade, en décomposition, Baffo, comme Sade, les élimine et, plus libre que Sade, il invente une santé. La "littérature", il en va d'elle comme des "parures des dames": il faut la lire, la traverser, la dénoncer, langage qui ne dit rien d'autre en fait que le désir. Maurice Régnault
Giorgio baffo ou le Poeta pornografo
J'ai découvert Giorgio Baffo à partir d'un lien avec Moniche. Tous les poèmes de Giorgo Baffo écrit en vénitien parle de la Mona, le sexe féminin. Je ne sais pas si le bondage était une pratique de l'époque mais il vous faut bien une petite pause visuelle.
Heureusement toutes les traducteurs (trices) ne traduisent pas mona par moniche. Ainsi du poème le plus connu : LODE ALLA MONA.
Cara Mona, che in mezzo a do colone Ti xe là messa, come un capitelo, Per cupola ti gà do culatone, E ’l bus del Cul de sora xe ’l to Cielo.
Chère Moniche qui, entre deux colonnes, Est mise là, ainsi qu'un chapiteau, Pour coupole tu as deux grosses fesses Et le trou du cul, au-dessus, est ton ciel.
Chère chatte, qui est à comme un chapiteau Au sommet de deux colonnes, Avec pour coupole, deux grosses fesses Avec le trou du cul et sa sœur le trou du ciel.
(...)
Notte, e zorno ti fà miracoloni, Che l’acqua, che trà sù la to fontana, Dà vita ai morti, e spirito ai Cogioni
Nuit et jour tu opères de grands miracles, Car l'eau que fait jaillir ta fontaine Donne la vie aux morts et l'esprit aux couillons.
Ou
Donne vie à la bite et donne l'esprit aux couilles
Pour ma part je ne peux me permettre d'oser une traduction mais je vous propose celui-ci dont les sonorités me parlent.
Amici, son in mona; oh che gran gusto!
Amici, son in mona; oh che gran gusto!
E son in mona della mia diletta;
Ora ghe tocco 'l cul, ora una tetta,
E in questo posso dir, che go 'l mio giusto.
La s'ha mollà le cottole, e anca 'l busto,
Acciò che con più comodo ghe 'l metta,
In bocca la m'ha dà la so lenguetta,
E la me trà ogni tanto qualche susto.
Mi me la godo fuora de misura,
E aver vorrìa l'osello longo un brazzo
Per furegarghe ben in la natura.
Ah! che per far più grande el mio solazzo,
E per darghe più gusto a sta creatura,
Esser vorrìa in sto punto tutto cazzo.
Vous pouvez retrouver des poèmes sur les lesbiennes chez venise libertinage, et une grande sélection de poèmes sur wikisource ou chez scribd.
Image may be NSFW. Clik here to view.Et pour finir je ne connaissais pas le mot d'Apollinaire sur Venise : Le Baffo était content de son époque, il était heureux de vivre, et de vivre à Venise, ville amphibie, cité humide, sexe femelle de l’Europe. Apollinaire
Un site gargantuesque pour votre salon. Site officiel des Chevaliers à La Feuille de Rose de la Grande Loge des Taste-Moules, de La Feuille De Rose et des Proctologues Réunis.
Dans une banlieue de Baltimore, Sylvia Stickles (Tracey Ullman), épicière à la vie rangée, évitant autant que faire se peut de sacrifier au devoir conjugal, est victime d'un coup sur la tête. Ce choc survenant après la rencontre avec un sorcier du sexe, gourou charmeur et libidineux (Johnny Knoxville), fait d'elle une nymphomane acharnée adepte des cunnilingus improvisés en toutes circonstances. Sylvia Stickles rejoint ainsi la cohorte des érotomanes du quartier. Face à cette exhibition de perversions diverses, les citoyens"normaux" se liguent et partent en guerre contre l'obscénité et le prosélytisme sexuel.
Lesbiennes enragées, scato blagueur, ours très bien léchés, masturbatrice frénétique, poupée surgonflée, échangistes prosélytes, écureuils partouzards, gros bébé-pervers pépère, hétéros, homos, bi, ou autres, ici c'est la joyeuse partouze intersidérale, la décomplexée grande fête du cul et c'est un régal ! Waters balance sa grande tarte au sperme à la gueule de l'Amérique bien pensante avec une joie de vivre et de baiser si communicative qu'on ne peut qu'adhérer à cette nouvelle secte des pervers en tous genres et adorateur du cul, de la bite, du vagin, du clitoris et de tous les trous et perversions imaginables... Foxart sur Allociné
Les netsuke de David n’ont, pour leur part, aucune autre finalité que l’émoi sensuel ; avec le XXème siècle, ces figurines ont pris la forme de scènes érotiques pour le marché occidental. Fabriquées en résine, elles sont commercialisées dans des bazars de New York ou sur internet. David Levinthal les collectionne depuis de nombreuses années. Il les photographie dans des mises en scène.
Casquette de moire, Quéquette d'ivoire, Toilette très noire, Paul guette l'armoire, Projette languette sur poire, S'apprête baguette et foire.
His silhouette rancid with diamonds splinters like a stone in the palm of your hand, He's rigged with a nebulae's sine qua non a festival of bones on a table of sand.
Casquette de moire, Quéquette d'ivoire, Toilette très noire, Paul guette l'armoire, Projette languette sur poire, S'apprête baguette et foire.
He's jerking like an angel on the ladder of crime, Diluting syrup ditties at the peak of their prime, He's spun like a ghost in the radio cool? He's everybody's child but nobody's fool, He's cool like the breast of a radio ghost, His name is Mr. Rainbow and tonight he's your host.
Projette languette sur poire, S'apprête baguette et foire.
Mr RainbowSlapp Happy
Inspiré du Jeune Goinfre Arthur Rimbaud Connerie Album Zutique
Il faut que je répare enfin une grosse lacune de ce blog qui s'il cite beaucoup de femmes littéraires, n'a pas encore citéRenée Dunan dont vous retrouverez le portrait chez Lubricités, les cahiers d'Anne Archet.
Renée Dunan a écrit sous le pseudo de Louise Dormienne , Les Caprices du sexe ou les Audaces érotiques de Mademoiselle Louise de B… 1928, dont vous retrouvez le texte chez eros thanatos.
Louise de Bescé rencontre dans ses aventures un homme charmant, banquier au sexe énorme (espèce qui a disparu) Elle se laissait lesbianiser par l’homme au priape monstrueux et, pendant ce temps, une autre femme faisait au mieux afin que l’éjaculation se produisît.
Ci dessous la scène où Le baron de Blottsberg propose cet arrangement à Louise.
Il dit encore : Image may be NSFW. Clik here to view. Laissez-moi vous faire ce que l’on nomme minette. Là ! placez-vous bien, les jambes allongées. Levez votre jupe. Malgré mon âge, je vais pourtant jouir encore tout de suite. Image may be NSFW. Clik here to view. J’y consens, dit-elle.
Il se plaça entre les cuisses de Louise, lui saisit les fesses, les souleva juste assez pour bien mettre en vedette la fente féminine et colla dessus ses lèvres ardentes. Elle laissa faire, regrettant de n’avoir pas demandé auparavant les conditions financières de cette entreprise amoureuse. Elle regardait aussi la tête crépue du banquier penchée sur son ventre et elle avait envie de s’esclaffer. Mais soudain…
Ah ! soudain, comme si on avait touché en elle un ressort secret, elle sentit un frisson inconnu naître et s’étendre. Cela l’envahissait toute et se traînait avec une douceur exquise au long de ses nerfs irrités. Ce fut bientôt délicieux, puis mieux encore, et enfin elle se sentit amenée lentement au paroxysme de la joie. La langue enfoncée dans son sexe, les lèvres caressant le clitoris érigé et les doigts maniant avec délicatesse les fesses et l’anus, Blottsberg faisait jouir Louise de Bescé et ce fut pour elle la vraie révélation de la volupté. Avec un cri de délices elle se renversa, les bras battants, sur les coussins. Elle offrait, les jambes écartées, tout son être à l’enivrant contact. Ah ! immobiliser cette minute délirante… Elle cria : Image may be NSFW. Clik here to view. Ah ! Ah ! je jouis !…
Pendant ce temps, au fond de la voiture, le sperme, tombant de l’énorme sexe du banquier, faisait une petite mare crémeuse…
Un repas ce n'est pas une suite de plats, c'est un regard sur la vie. Il note, comme à regret: «À peine la bouche retrouve-t-elle de l'air que déjà la perspective d'un nouveau repas claironne.»
Image may be NSFW. Clik here to view.Dans ma bouche, François Simon alterne la dégustation d'un lièvre à la royale au Bascou et ses cunnilingus à Manuela, Katsumi, Flore... - son activité favorite avec l'écriture.
Ah ! cette minuscule verge de femme, qu’elle recelait de joie et quelle puissance elle possédait, de sa cachette entre les lèvres du sexe, d’où son rayonnement était comme une électricité répandue !
Renée Dunan a écrit une cinquantaine d'ouvrages sur une courte période. L'essentiel de ses écrits ont étéédités entre 1924 et 1934. Elle a publié jusqu'à huit titres par an.
Elle a commencé sa carrière de journaliste littéraire en 1919. Qualifiée de « vitrioleuse » et de « pétroleuse », elle était une critique redoutée.
Féministe, anarchiste, dadaïste, pacifiste : tous ces qualificatifs lui conviennent.
Il imagina une théorie freudienne de son cas. Image may be NSFW. Clik here to view. Cet Autrichien, tout de même, je l’ai honni, vomi, presque insulté jadis. Ce n’est pas si bête son idée. En somme…
Il s’appliqua à suivre une explication logique. Image may be NSFW. Clik here to view. En somme, je refoule, voilà la vérité. Je suis fils de cinq générations de notaires. Ce furent gens pudiques et bourrés de dignité. Ils m’ont laissé la mécanique à faire la vergogne, mais pas les inhibitions éthiques.
Il se frotta les mains : Image may be NSFW. Clik here to view. C’est là que gît le lièvre. Je porte les contraintes morales de ces ancêtres, mais sans leur morale même. En somme, j’ai cultivé l’amour de cette pauvre Louise dans un domaine quasi anesthésique, par le mouvement devenu automatique de l’amour sentimental. C’est cela. Je fais du romantisme dans l’inconscient.
Il s’arrêta de raisonner : Image may be NSFW. Clik here to view. Mais que diable, tout de même, ces scènes de cochonneries, ce n’est pas seulement romantique ? Comment expliquer cela ?
(...)
Freud n’avait pas songéà ce traitement. Je vais me guérir par la satiété ou le dégoût…
Louise Dormienne (René Dunan), Les Caprices du sexe ou les Audaces érotiques de Mademoiselle Louise de B…, 1928
Il me posa sur le dos, par terre sur les petits carreaux chauds et glissants, souleva mes reins des deux mains, les doigts fermement plaqués dans le creux, jusqu’à la colonne vertébrale, les pouces sur le ventre ; il mit mes jambes sur ses épaules, et porta sa langue à ma vulve. Je me cambrai brusquement. L’eau de la douche me frappait des milliers de fois, tout doucement, sur le ventre et les seins. Il me léchait du vagin au clitoris, régulièrement, la bouche collée aux grandes lèvres. Mon sexe devint une surface ravinée d’où ruisselait le plaisir, le monde disparut, je n’étais plus que cette chair à vif, d’où giclèrent bientôt de gigantesques cascades, les unes après les autres, continuellement, l’une après l’autre, infiniment. Enfin, la tension faiblit, mes fesses retombèrent sur ses bras, je récupérai peu à peu, sentis l’eau sur mon ventre, vis à nouveau la douche, et lui, et moi.
Pour contredire l'image hégémonique des fines lèvres, Emma, une Australienne de 24 ans, a lancé le Large Labia Project (le projet grosses lèvres).
I’m Emma. I’m an ordinary girl. I’m Australian, with Italian heritage. I am very sexual, flirty, sometimes deviant, but otherwise pretty normal.
I have medium-large labia. I have meaty outer lips, & asymmetrical inner lips with one longer than the other. One is smooth. One is a bit wrinkly. Yet I love my labia. But some women don’t love theirs for a number of reasons. This blog is all about showing the beauty of large, long, thick, fleshy vulva. I’ll be showing pictures of my labia and I’d like you to submit your stories, your feelings and photos of your labia too, and together we’ll help each other and other women feel better about ourselves.